L’investissement peut prendre différentes formes. Défensif, équilibré ou dynamique, chaque portefeuille est différent et dépend du profil de l’investisseur. Avant de faire un choix, il est utile de procéder à quelques vérifications. Voici, en résumé, quelques notions de base à garder en tête avant de se lancer.
Les notions communes à tous les types d’investissement
Tout placement présente un risque. Les faillites des banques Fortis ou Dexia nous l’ont clairement montré. Lorsque le cours d’une action baisse, vous ne perdez cependant rien tant que vous ne vendez pas ou tant que la société ne fait pas faillite. Et encore, dans ce dernier cas, il existe parfois des mécanismes de reconversion, comme ce fut le cas, justement pour Fortis et Dexia.
Les fluctuations à la hausse ou à la baisse font partie du processus. Elles ne doivent pas faire peur a priori. En matière d’investissement, il faut en effet souvent regarder l’objectif à terme et non la situation à un moment donné. En revanche, il est toujours essentiel de choisir un placement dont vous comprenez parfaitement les mécanismes.
En plus de comprendre, et donc de s’informer au préalable, il convient également de bien vérifier quelles sont vos attentes. Situation professionnelle ou familiale, âges, projets à concrétiser à court ou moyen terme. Nous avons tous des profils différents. Et chaque profil influence le type d’investissement à privilégier.
Vérifier son profil d’investisseur
Cela semble une évidence. Pourtant l’erreur est fréquente. De nombreuses personnes investissent par effet de mode ou sur un coup de tête. Elles ne vérifient tout simplement pas si elles ont la capacité financière de consentir de tels investissements.
Votre âge et votre situation familiale sont les premiers critères à prendre en compte. Venez-vous d’entrer dans la vie professionnelle ou, au contraire, êtes-vous au seuil de la pension ? Êtes-vous en couple ou célibataire ? Avez-vous des enfants en bas âge ou sur le point d’entrer à l’université ?
La capacité d’épargne et l’horizon de placement aussi interviendront dans les choix. Un jeune couple a peut-être un emprunt hypothécaire à rembourser et des projets d’achats à court terme. Sa capacité d’épargne est donc réduite mais son horizon de placement est relativement large. Notre jeune couple pourrait, par exemple, tout à fait envisager d’ouvrir un carnet à compte-titre pour leur nouveau-né. Ils y verseraient chaque mois une très petite somme pour obtenir à long terme un montant conséquent.
Enfin, il convient également d’analyser votre approche du risque. La perte d’une même somme d’argent peut être indolore pour certains et se révéler catastrophique pour d’autres. La prise de risque sera en conséquence probablement plus élevée dans le premier cas que dans le second.
Du plus neutre au plus offensif
Sur la base de votre profil, vous pouvez choisir la diversification la plus appropriée à votre situation. En d’autres termes, vous pouvez pondérer votre part de risque. Il existe en effet différentes catégories de placements, certaines plus neutres, d’autres plus dynamiques. Selon la pondération choisie, on parlera de portefeuille défensif, équilibré ou dynamique.
Un portefeuille défensif est souvent essentiellement composé d’obligations. Il s’adresse principalement aux investisseurs qui souhaitent obtenir un meilleur rendement que le traditionnel compte d’épargne, tout en limitant un maximum le risque.
Un portefeuille équilibré fait la part, comme son nom l’indique, entre un risque limité et une certaine prise de risque. Il convient parfaitement aux investisseurs qui cherchent un rendement attrayant et sont prêts à prendre un léger risque.
Un portefeuille dynamique contiendra souvent des actions présentant une volatilité (l’ampleur des variations du cours d’un actif financier) plus importante. La possibilité de gain mais aussi de perte est donc beaucoup plus grande. Ce type de portefeuille sera privilégié par l’investisseur qui cherche un rendement élevé, quel que soit le risque.
S’informer et se faire conseiller : les clés pour bien investir
Terminons comme nous avons commencé, en rappelant que tout placement contient sa part de risque. Même s’il s’agit d’un banal carnet de dépôt. Certes, depuis la crise financière de 2008, l’Europe a pris toute une série de mesures pour renforcer la couverture des épargnants. L’épargne est aujourd’hui couverte jusqu’à 100.000 €, ce qui, en théorie laisse de la marge. Encore faut-il que les institutions aient la capacité de couvrir le risque. Ce qui est loin d’être garanti en cas de faillites multiples.
De nombreuses formules existent. Avant de faire votre choix, parlez-en à des experts qui pourront vous conseiller et attirer votre attention sur leurs avantages et inconvénients respectifs. Et n’oubliez pas : certains investissements peuvent également être valorisés sur le plan fiscal. Dans ce cas, l’équipe de GH Consulting pourra certainement vous guider.
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